Coucou

Bonjour, je m'appelle Forum mort. Très heureux de vous rencontrer !

Je voulais vous parler de mon enfance. Comme personne ne me lira de toute façon, je vais vous faire part de ce qu'il m'est arrivé quand j'étais en primaire. A l'époque, je trouvais ça cool de marcher sur les lignes des pavés au bord des trottoirs, vous savez, là ou les gros chiens font des grosses bouses (vu qu'ils sont gros). S'ils avaient été petits, la tentative du maître de les emmener sur le caniveau pour faire les besoins se seraient révéler un succès. Mais les gros chiens sont les maîtres des petits maîtres. Et les gros chiens ne sont pas possédés que par des gros maîtres, mais aussi par les femmes âgées qui ont peur pour leurs courses ou par ceux qui se rappellent avec amertume les câlins à leur peluche qui égalait leur taille quand ils furent jeune. Je pense que s'ils pouvaient acheter des chiens géants, ils le feraient ; mais alors se poseraient le problème des bouses géantes au milieu des trottoirs bloquant bientôt la circulation piétonne. De cette manière, tous les chiens géants posséderaient leur maître et très tôt, ils prendraient contrôle de la planète. Pour en revenir aux lignes des pavés, à cette époque j'avais aussi un autre concept génial qui était celui de vérifier systématiquement toutes les poignées de voiture pour voir si elles étaient ouvertes, et parce que j'appréciais entendre le dispositif claquer. Si j'étais né aujourd'hui, j'aurais systématiquement déclenché des alarmes qui aurait vraisemblablement résulté en une perte de mon tympan droit. J'aurais alors été indemnisé par le gouvernement et je n'aurais pas eu à travailler, ce qui m'aurait permis d'écrire encore plus sur mon enfance houleuse. Un jour cependant, un monsieur m'a dit qu'il ne fallait pas jouer avec les poignées car cela allait casser le savant dispositif. Ce monsieur avait une bite sur le visage. Depuis ce jour, je nourris une peur envers tout type de poignées de portes, y compris les ouvertures tel que les fenêtres, vasistas ou autre meurtrière. C'est pourquoi j'habite dans une cave circulaire sans ouverture, et me nourris essentiellement de créatures souterraines. Je suis obligé de porter un dispositif me relayant de l'air de la surface, et je me suis fait fabriquer un moniteur circulaire car je ne supporte pas l'idée de comparer mon écran à une fenêtre. La nuit parfois, il m'arrive de vouloir sortir. Je creuse alors à l'aide de mes mains et de mon museau dans un endroit ou la terre n'est pas trop ferme, en profitant pour receler de précieuses ressources essentielles à ma survie comme des vers ou, avec de la chance, des insectes. Lorsque je sors les nuits sans lune, j'aime grimper aux fenêtres du peuple paisiblement endormi, et les regarder dormir, m'imaginant ce que aurait été ma vie sans le monsieur bite. Puis je les assome, et les fais rôtir. Lorsqu'ils se réveillent, ils peuvent sentir leur odeur qui n'est si éloigné du porc cuit. Puis ils meurent lentement, leur muscles leur faisant défaut. Selon un pays d'asiatiques (dont j'ai oublié le nom car je m'en fiche) il parait que plus le repas souffre, plus la viande sera riche et goûtue. Je ne sais pas si c'est vrai, mais dans le doute, je m'y applique.

Très heureux de vous rencontrer !

OMFG